Le lingot du nord est un haricot blanc de qualité supérieure qui fait la réputation de l’agriculture du nord du pays. Ayant déjà acquis une notoriété dans les différents plats familiaux depuis des décennies, ce produit est encore aujourd’hui cultivé et préparer avec des méthodes traditionnelles. Voyons ensemble dans cet article les origines de ce produit et les différentes manières dont on peut le cuisiner.
Préparer et cuisiner du lingot du nord
Le lingot du nord est utilisé dans plusieurs préparations de plat depuis longtemps, il constitue un apport en fibres et aide au maintien du cholestérol et la tension artérielle. Déjà qu’en 1938, des restaurateurs de Castelnaudary l’ont utilisé pour faire leur cassoulet. En effet, le cassoulet du nord est un plat mythique, énormément revisité, et compte plusieurs variétés de préparations. Il se cuisine aussi en ragoûts, avec du pied de porc ou du collier d’agneau, en potage ou en salade. Le lingot du nord peut aussi être utilisé pour faire un délicieux gratin, de la carbonade ou u hochepot flamand. Plusieurs recettes actualisées sont disponibles en ligne en appuyant sur https://www.leshautsdelices.fr/recettes/chtiflette/.
Origines et caractéristiques du lingot du nord
Suivant une méthode traditionnelle bien préservée, on le sème vers le 20 mai et est récolté 4 mois plus tard à la main. Et les haricots sont ensuite séchés « en perroquet », sur des perches, à l’air libre durant 3 semaines, puis ils sont stockés l’hiver en attendant le battage à la « bogueuses » la veille de la commercialisation.
Ce type de haricot blanc a été déjà cultivé traditionnellement depuis les années 1856 notamment dans la région de Merville. Les caractéristiques du climat et du type de sol ayant 20% d’argile de la vallée de la Lys contribuent à la qualité de ce haricot blanc, lui conférant une bonne tenue à la cuisson, une texture fondante avec une peau fine, rendant un trempage au préalable inutile.
La culture du lingot du nord a fortement chuté dans cette région depuis le siècle dernier, passant à juste une centaine d’hectares de surfaces cultivées, suite à de nombreux paramètres. Par exemple, l’importante manutention qu’elle réclame, a conduit les agriculteurs à se tourner vers d’autres produits agricoles plus rentables comme les pommes de terre qui sont récoltés à la même période. En 2017, seul 74 tonnes de ce produit a été vendu sous le label rouge et reconnu de qualité supérieure.