Pourquoi donner à des associations caritatives ?

Faire un don aux associations caritatives est un acte anodin, mais toujours capital, pour près de la moitié des Français. Plusieurs motivations expliquent l’engouement d’une bonne frange populaire pour l’aide aux 10% de compatriotes dans le besoin. Le choix tourné vers l’association caritative est aussi stratégique.

Don aux associations : pour une aide utile et efficace

Il existe des donateurs naturels et poussés par un altruisme inné. Mais il y a aussi ceux qui ont conscience de l’importance de se tenir les coudes entre compatriotes ou entre humains. Souvent fait de manière spontanée, voire compulsive chez d’autres, le don fait à une association caritative a l’avantage d’être canalisé. L’entité de collecte est en effet un sérieux conseil pour les généreux donateurs, en ce qui concerne le choix des biens à donner et la définition de leur montant ou volume. Elle est à même définir les biens adéquats à donner aux cibles appropriées.

Donner pour influencer son entourage

Le don de chose ou de soi dans le cadre de l’activité d’une association caritative est une action qui ne reste souvent pas méconnue, sachant notamment qu’il peut arriver qu’on communique de manière ouverte à propos de l’entité en question. Participer à visage découvert à de tels mouvements est une arme efficace pour attirer des donateurs potentiels. Peu importe l’importance du don, il suffit souvent qu’il soit réalisé de manière régulière par une personne assidue, pour qu’il intéresse d’autre.

Association caritative : pour une distribution efficace

Faire des dons aux pauvres, SDF et foyers des environs est une action louable. Mais que faire quand nos moyens sont limités, alors qu’on souhaite offrir davantage ? Commencer petit à petit à aider les associations caritatives de sa ville ou de sa région permettra d’élargir virtuellement son champ d’action. En outre, étant donné que la distribution d’aides matérielles et la gestion d’un fonds d’aide nécessitent une certaine disposition qu’on peut ne pas avoir, la prise en charge des actions par l’association choisie va garantir un cheminement optimisé des dons.

Pour bénéficier d’avantages fiscaux

Si l’octroi de dons ouvre à des avantages personnels indéniables, cela donne lieu aussi à des mesures fiscales plus douces à l’égard de son patrimoine financier. À plus forte raison lorsqu’on adresse ses biens à une association caritative s’occupant gracieusement de personnes dans le besoin, on bénéficie d’une baisse d’impôt correspondant à 75% du montant du don (en argent ou en nature). C’est une motivation de plus pour augmenter à chaque fois le montant de ses dons.

C’est quoi une maraude ? 

Contrairement à son sens classique, la maraude a aujourd’hui une autre acception positive. Elle couvre un ensemble de pratiques de bienfaisance.  

Maraude : une action citoyenne et sociale

Simplement, il s’agit de va-et-vient dans divers points d’une ville, de son centre à sa périphérie, réalisé pour repérer des nécessiteux (sans abris, SDF…), en vue de les aider. La maraude est avant tout un acte de volontariat : les maraudeurs sont suscités par leur compassion et leur envie d’aider ses entourages en difficulté. Il s’agit ensuite d’une action sociale qui consiste à apporter son soutien et ses aides de toute nature, en tenant compte des besoins réels et inconscients des personnes cibles.  

Des secours de tout ordre

La maraude est bien plus qu’un simple inventaire des personnes en difficulté sociale qui se retrouve à errer et à vivre dans les rues. Le service du maraudeur est dit à large spectre, sachant que cela couvre de multiples besoins de nature matérielle, physique et psychologique.

  • Le maraudeur apporte de l’aide pour la subsistance des nécessiteux dans leurs conditions difficiles des rues : nourriture, vêtements, couvertures, ainsi de suite.
  • L’équipe en maraude favorise la prise en charge médicale ou même clinique des SDF et sans-abris, en collaboration avec le 115 ou en repérant et en intervenant eux-mêmes auprès des nécessiteux malades, pour les orienter vers un système de soin approprié.
  • Le maraudeur apporte également du soutien social et psychologique aux personnes aidées. On a effectivement affaire à de personnes fragilisées jusque dans leur âme et conscience. Une approche consciente de  leur état d’esprit est essentielle.

La maraude est ainsi un ensemble d’actes réfléchis, prenant en considération tous les caractéristiques physiques et émotionnelles des personnes nécessiteuses. L’établissement du contact et la construction des relations doivent se faire en amont et continuer en aval. 

Des activités coordonnées de maraudeurs

Même si l’on est en face d’une urgence sociale pour ainsi dire, principalement parce que ni le climat ni la situation sanitaire ne sont pas tendres avec ces personnes, force est de reconnaître que la mise en œuvre des actions doit être le fruit d’une concertation et d’une excellente organisation. C’est pour cela que même une maraude citoyenne indépendante doit être menée sur la base d’études, de statistiques et d’une évaluation des besoins de sans-abris ou SDF identifiés.

Mais, plus productif qu’une action individuelle, l’engagement auprès d’un groupement associatif ou de bienfaisance expérimenté est idéal, pour savoir comment gérer ses propres efforts en matière d’aide aux nécessiteux.  

Une cellule, qu’est ce que c’est ?

La cellule est le composant fondamental des êtres vivants. Il contient tous les éléments nécessaires pour maintenir les processus vitaux. Des processus tels que la croissance, la nutrition et la reproduction. Elle existe en une grande variété de formes, de tailles et de fonctions. Les cellules sont généralement classées en deux types : procaryotes et eucaryotes. Les cellules procaryotes sont pourvues d’un noyau à l’intérieur. Les cellules eucaryotes par contre ont leur contenu au sein d’une membrane nucléaire. Une bonne connaissance des rôles de ces cellules contribue à un bon entretien de la santé. Cela est valable pour tout être vivant.

Découvrez notre article sur les neurones et le cerveau

La cellule, une constitution à trois structures

Vue au microscope, une céllule se répartit en trois structures. On a le noyau, le cytoplasme, et la membrane cytoplasmique. Le noyau cellulaire est entouré d’une enveloppe nucléaire, il contient le matériel génétique des cellules eucaryotes. C’est le centre de commandement des cellules eucaryotes. Les cellules procaryotes n’ont pas de noyau. Donc le matériel génétique est dispersé. Le cytoplasme se trouve à l’intérieur de la cellule, entre le noyau et la membrane plasmique. Il représente la machine de production et de maintenance de la cellule. Cet élément est composé d’un matériau gélatineux appelé hyaloplasme. Enfin, il y a la membrane cytoplasmique. Elle fait l’objet d’une barrière à perméabilité sélective. Elle fait en sorte de réguler l’entrée et la sortie du matériel cellulaire. Elle reçoit également des informations de l’extérieur de la cellule. Les nutriments, l’eau et l’oxygène pénètrent dans la membrane plasmique, laissant du dioxyde de carbone et d’autres substances.

Le rôle du cytoplasme dans une cellule

Le cytoplasme renferme tous les éléments essentiels pour une cellule. Ces éléments sont présentés sous forme de structures membraneuses. On les appelle les organites. Ce sont des agents responsables de diverses activités cellulaires. Par exemple, il y a le stockage, la digestion, la respiration cellulaire, la synthèse et l’excrétion des matériaux. En gros, les organites sont responsables du maintien de la vie cellulaire. Parmi ces organites, on peut citer la mitochondrie, les ribosomes, le réticulum endoplasmique, et l’appareil de Golgi. Dans toutes les cellules, la stabilité structurelle et le mouvement des cellules sont déterminés par un cadre interne. Cela est formé par le cytosquelette.

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La différence entre une cellule animale et végétale

La structuration et la composition des cellules animales et végétales ne sont pas similaires. D’autres éléments permettent de différencier facilement le type. Dans les cellules végétales, à l’extérieur de la membrane plasmique, on retrouve une paroi cellulaire composée de cellulose. Ces cellules contiennent également une ou plusieurs vacuoles géantes. Ces dernières servent de sites de stockage de l’eau, d’ions et de nutriments. La chlorophylle qui absorbe la lumière au cours de la photosynthèse se trouve dans les chloroplastes. 

Pour vous mettre au courant des dernières avancées en termes de cellules et d’avancée scientifique, découvrez la dernière actualité qui a bousculé l’univers de la médecine réparatrice.

Les neurones et le cerveau

L’élément central du système nerveux en général et du cerveau en particulier est le neurone ou la cellule nerveuse, les « cellules cérébrales » du langage populaire. Un neurone est une cellule excitable électriquement qui traite et transmet des informations par signalisation électrochimique. Contrairement aux autres cellules, les neurones ne se divisent jamais et ne meurent pas non plus pour être remplacés par de nouvelles. De même, ils ne peuvent généralement pas être remplacés après avoir été perdus, à quelques exceptions près.

Le cerveau humain moyen compte environ 86 milliards de neurones (ou cellules nerveuses) et beaucoup plus de névroglies (ou cellules gliales) qui servent à soutenir et à protéger les neurones (voir toutefois la fin de cette page pour plus d’informations sur les cellules gliales). Chaque neurone peut être connecté à 10 000 autres neurones, qui se transmettent des signaux par l’intermédiaire de 1 000 billions de connexions synaptiques, ce qui équivaut, selon certaines estimations, à un ordinateur doté d’un processeur de 1 000 milliards de bits par seconde.

Le saviez-vous ?

Contrairement aux autres cellules du corps, la plupart des neurones du cerveau humain ne sont capables de se diviser pour fabriquer de nouvelles cellules (un processus appelé neurogenèse) que pendant le développement du fœtus et pendant quelques mois après la naissance.

Ces cellules cérébrales peuvent augmenter de taille jusqu’à l’âge d’environ dix-huit ans, mais elles sont essentiellement conçues pour durer toute la vie.

Il est intéressant de noter que la seule zone du cerveau où la neurogenèse se poursuit tout au long de la vie est l’hippocampe, une zone essentielle pour le codage et le stockage de la mémoire.

La transmission des informations dans le cerveau

La transmission de l’information dans le cerveau, telle qu’elle a lieu pendant les processus d’encodage et de récupération de la mémoire, est réalisée grâce à une combinaison de produits chimiques et d’électricité. Il s’agit d’un processus très complexe qui comporte une série d’étapes interdépendantes, mais un aperçu rapide peut être donné ici.

Un neurone typique possède un soma (le corps cellulaire bulbeux qui contient le noyau cellulaire), des dendrites (longs filaments plumeux attachés au corps cellulaire dans un « arbre dendritique » complexe de ramification) et un axone unique (un filament cellulaire spécial, extra-long et ramifié, qui peut être des milliers de fois plus long que le soma).

Chaque neurone maintient un gradient de tension à travers sa membrane, en raison des différences métaboliques entre les ions de sodium, de potassium, de chlorure et de calcium à l’intérieur de la cellule, chacun d’eux ayant une charge différente. Si la tension change de manière significative, une impulsion électrochimique appelée potentiel d’action (ou impulsion nerveuse) est générée. Cette activité électrique peut être mesurée et affichée sous la forme d’une forme d’onde appelée onde cérébrale ou rythme cérébral.

Cette impulsion se déplace rapidement le long de l’axone de la cellule et est transférée par une connexion spécialisée, appelée synapse, à un neurone voisin, qui la reçoit par l’intermédiaire de ses dendrites plumeuses. Une synapse est une jonction membranaire complexe (la fente synaptique est de l’ordre de 20 nanomètres, soit 20 millionièmes de millimètre) utilisée pour transmettre des signaux entre les cellules, et ce transfert est donc connu sous le nom de connexion synaptique. Bien que les connexions synaptiques axon-dendrite soient la norme, d’autres variations (par exemple dendrite-dendrite, axon-axon, dendrite-axon) sont également possibles. Un neurone typique se déclenche 5 à 50 fois par seconde.

Chaque neurone maintient un gradient de tension à travers sa membrane, en raison des différences métaboliques entre les ions de sodium, de potassium, de chlorure et de calcium à l’intérieur de la cellule, chacun d’eux ayant une charge différente. Si la tension change de manière significative, une impulsion électrochimique appelée potentiel d’action (ou impulsion nerveuse) est générée. Cette activité électrique peut être mesurée et affichée sous la forme d’une forme d’onde appelée onde cérébrale ou rythme cérébral.

Cette impulsion se déplace rapidement le long de l’axone de la cellule et est transférée par une connexion spécialisée, appelée synapse, à un neurone voisin, qui la reçoit par l’intermédiaire de ses dendrites plumeuses. Une synapse est une jonction membranaire complexe (la fente synaptique est de l’ordre de 20 nanomètres, soit 20 millionièmes de millimètre) utilisée pour transmettre des signaux entre les cellules, et ce transfert est donc connu sous le nom de connexion synaptique. Bien que les connexions synaptiques axon-dendrite soient la norme, d’autres variations (par exemple dendrite-dendrite, axon-axon, dendrite-axon) sont également possibles. Un neurone typique se déclenche 5 à 50 fois par seconde.

Chaque neurone individuel peut ainsi former des milliers de liens avec d’autres neurones, ce qui donne un cerveau typique de plus de 100 billions de synapses (jusqu’à 1 000 billions, selon certaines estimations). Les neurones fonctionnellement liés se connectent les uns aux autres pour former des réseaux neuronaux (également appelés réseaux ou assemblages de neurones). Les connexions entre les neurones ne sont pas statiques, mais elles changent au fil du temps. Plus les signaux envoyés entre deux neurones sont nombreux, plus la connexion est forte (techniquement, l’amplitude de la réponse du neurone postsynaptique augmente). Ainsi, à chaque nouvelle expérience et à chaque événement ou fait mémorisé, le cerveau recâble légèrement sa structure physique.

Les interactions des neurones ne sont pas seulement électriques, mais aussi électrochimiques. Chaque terminal d’axone contient des milliers de sacs membranaires appelés vésicules, qui à leur tour contiennent chacun des milliers de molécules neurotransmettrices. Les neurotransmetteurs sont des messagers chimiques qui relaient, amplifient et modulent les signaux entre les neurones et les autres cellules. Les deux neurotransmetteurs les plus courants dans le cerveau sont les acides aminés glutamate et GABA ; d’autres neurotransmetteurs importants comprennent l’acétylcholine, la dopamine, l’adrénaline, l’histamine, la sérotonine et la mélatonine.

Le développement du cerveau pendant l’enfance

Pendant l’enfance, et en particulier pendant l’adolescence, un processus est connu sous le nom de « taille synaptique ».

Bien que le cerveau continue de croître et de se développer, le nombre total de neurones et de synapses est réduit jusqu’à 50 %, ce qui élimine les structures neuronales inutiles et permet de les remplacer par des structures plus complexes et plus efficaces, mieux adaptées aux exigences de l’âge adulte.

Lorsqu’ils sont stimulés par une impulsion électrique, des neurotransmetteurs de différents types sont libérés, et ils traversent la membrane cellulaire dans l’espace synaptique entre les neurones. Ces substances chimiques se lient ensuite à des récepteurs chimiques dans les dendrites du neurone récepteur (post-synaptique). Ce faisant, ils modifient la perméabilité de la membrane cellulaire à des ions spécifiques, ouvrant des portes ou des canaux spéciaux qui laissent entrer un flot de particules chargées (ions de calcium, de sodium, de potassium et de chlorure). Cela affecte la charge potentielle du neurone récepteur, qui lance alors un nouveau signal électrique dans le neurone récepteur. L’ensemble du processus prend moins de cinq centièmes de seconde. Ainsi, un message dans le cerveau est converti, lorsqu’il passe d’un neurone à un autre, d’un signal électrique à un signal chimique et vice-versa, dans une chaîne d’événements continue qui est à la base de toute l’activité cérébrale.

Le signal électrique émis par un neurotransmetteur particulier peut être tel qu’il incite la cellule réceptrice à s’activer également ou qu’il l’empêche ou l’empêche de s’activer. Différents neurotransmetteurs ont tendance à agir comme excitateurs (par exemple l’acétylcholine, le glutamate, l’aspartate, la noradrénaline, l’histamine) ou inhibiteurs (par exemple le GABA, la glycine, la sérotonine), tandis que certains (par exemple la dopamine) peuvent être l’un ou l’autre.